9 novembre 2008

START sur le stand C21

A l'occasion de la 13 ème éditionde St'art (la foire d'art contemporain
de Strasbourg http://www.st-art.fr ),

Bertrand Rhinn
a le plaisir de vous inviter à découvrir sa sélection d'artistes
sur le stand C 21
avec
Hervé Bohnert
Benoit de Carpentier
Eric Herrmann
Géraldine Husson
Christian Miquel
Mano Simon
Tibo Streicher.

Vernissage au wacken le jeudi 20 novembre à 18 h
au parc des expositions de Strasbourg

Lors de cette 13ème édition, St-art mettra en lumière le patrimoine culturel et l'actualité
de la création des pays de l'Europe Centrale et de l'est. Elle accueillera également
des galeries et artistes provenant de toutes les régions de France, ainsi que son
public d'environ 28 000 visiteurs.






Exposition ouverte du 20 au 24 novembre

Informations

Adresse
7 place du Wacken BP 256 R7
FR 67007 STRASBOURG Cedex
Plan d'accès


Agrandir le p

Dates
du 21 au 24 novembre 2008 :
21 novembre
11:00 - 21:00

22 novembre
11:00 - 20:00

23 novembre
11:00 - 20:00

24 novembre
11:00 - 19:00

Entrée 12 €,
Tarif réduit 10 € (avant 13 heures)

Transports
TRAM Ligne B, station Wacken
VOITURE Autoroute A350, Sortie 1, Direction Wacken - Parc des Expositions

Vernissage
Jeudi 20 novembre (sur i




Vu dans la presse:

STRASBOURG / Foire d'art contemporain
taille+1 taille+2 taille+3 taille+4 taille normale

St'art positive !

La crise ! Quelle crise ? Avec son habituel plateau d'une centaine de galeries, la foire d'art contemporain de Strasbourg, qui ouvre ses portes aujourd'hui, espère bien passer entre les gouttes. Les 30 000 visiteurs attendus sauront-ils répondre à son optimisme ?

« Pour l'instant, les effets de la crise financière sur le marché de l'art sont contrastés. Les récentes foires et ventes aux enchères ont montré que les belles pièces continuaient à trouver preneurs. Là où il y a une baisse des affaires, c'est dans le second marché, celui des oeuvres d'intérêt moindre. Il faut donc privilégier la qualité. » Commissaire artistique de St'art, Olivier Billiard refuse de succomber à la sinistrose ambiante. Certains le verront en capitaine d'un bateau maintenant son cap, convaincu que les icebergs sont pour les autres. Les plus superstitieux penseront même que le chiffre 13 - celui de la treizième édition de la foire - n'engage pas à un optimisme démesuré.

«Les amateurs ne résistent jamais à une pièce qui engendre un coup de coeur»

« Quand les valeurs financières s'écroulent, c'est le moment d'investir dans l'art ! », réagit la galeriste Elizabeth Couturier, convaincue « qu'on est là sur le terrain de la passion et que les amateurs ne résistent jamais à une pièce qui engendre un coup de coeur ». Pour le Strasbourgeois Jean-Pierre Ritsch-Fisch, vieux routier du marché de l'art, « la période qui s'annonce n'est assurément pas encourageante, mais elle épargnera les professionnels qui ont su se spécialiser dans les différents registres de l'art contemporain. Pour les "généralistes", ce sera beaucoup plus dur... »
Reste qu'avec 94 galeries à l'affiche, St'art a su préserver son plateau artistique habituel - avec ses faiblesses comme ses heureuses surprises. « Il y a toujours une forte attente des exposants pour cette foire, portée notamment par sa dimension internationale puisque 40% des galeries viennent de l'étranger », commente Philippe Meder, responsable de St'art pour Strasbourg Événements, organisateur de la manifestation. On notera pourtant, signe des temps, que les budgets se sont un peu resserrés, la surface moyenne du stand passant de 38 à 34 m².

La carte
du one man show

Une foire attractive, malgré tout ? Pas pour les Allemands qui font encore piètre figure avec seulement trois galeries - moins que pour la Corée et ses quatre exposants ! -, l'outre-Rhin demeurant décidément une zone difficilement pénétrable pour une capitale alsacienne qu'on pourrait croire pourtant idéalement placée - quoiqu'avec l'apparition d'Art Karlsruhe, la donne est désormais changée...
En revanche, l'Espagne (5 exposants), la Belgique (7) ou l'Italie (8) restent assez fidèles à Strasbourg. Et la présence alsacienne connaît une embellie avec l'heureux retour des galeries Iffrig et Bamberger (lire ci-dessous) et la participation du jeune Steven Riff, dont les débuts à Strasbourg ont attiré l'attention.
Afin d'éviter les stands dits "épicerie", la foire incite les exposants à privilégier la formule du one man show, risquée commercialement mais qui témoigne d'un parti pris artistique plus affirmé. Une quinzaine d'entre eux s'y sont engagés. L'excellente galerie Claude Bernard, qui vient à Strasbourg pour la première fois - sans nul doute la très bonne surprise de cette édition 2008 -, montre ainsi de grands et beaux formats de Rebeyrolle. Prodromus, qui en quelques années est devenue l'un des repères attachants de la foire, met en avant l'univers sobre d'Olivier Fanget. Elisabeth Couturier défend les toiles du jeune Cameron Rudd, aussi à l'aise dans l'évocation sauvage de nos nuits urbaines que dans les plaisirs un rien impressionnistes de la plage...
Et puis c'est bien entendu au visiteur d'être curieux et attentif. Les gouaches et encres sur peaux de chèvres d'El Hadar peuvent satisfaire les amateurs d'un Art brut contemporain et magnifiquement coloré (chez Ritsch-Fisch), alors que Paca Sanchez crée de petits tableaux à la poésie délicate, en utilisant herbes, plantes ou graines de peupliers (« Un art écologique », plaisante sa galeriste Arlette Gimaray) tandis que la galerie bruxelloise DS défend une jeune artiste, Corinne De Battista, qui lie dans son travail le monde de l'enfance et de la mémoire, nourrissant sa peinture auprès d'une photographie familiale, naïve et stéréotypée, mais qui touchera le plus grand nombre.
Il y a, assurément, à St'art, moyen d'oublier la crise financière...

Serge Hartmann

Du 21 au 24 novembre, au parc des expositions du Wacken à Strasbourg. De 11 h à 21 h le 21 novembre, de 11 h à 20 h les 22 et 23 novembre, de 11 h à 19 h le 24 novembre. Entrée : 12 € - 10 € avant 13 h.
Édition du Ven 21 nov. 2008

Aucun commentaire: