L'exposition PO!NT s'attèle à dénicher le point de convergence entre les univers de Laure André et d'Hervé Bohnert, des univers énigmatiques dans lesquels se côtoient la mort et la vie, bibelots et articles à connotation religieuse. Tous deux travaillent des thèmes relevant de la beauté, de la jeunesse éternelle, de la mémoire et de la mort, toujours présente. Leurs œuvres sont très personnelles et d'une sensibilité forte.
Ils donnent à voir une autre image du corps, et interrogent le statut de l'objet. Celui ci est transformé, son essence même est détournée, renouvelée par le biais de l'imaginaire, de ces aventures étranges aux tonalités funèbres. Ce sont des œuvres dans lesquelles la vie flirte avec la mort et vis-versa.
Hervé Bohnert est un artiste glaneur, il se réapproprie des photos anciennes et des sculptures à forte connotation religieuse et les transforme en œuvres profanes et singulières dans lesquelles s'opère un dialogue angoissant entre la vie et la mort.
D'une main précise et chirurgicale il pratique une « squelettisation » obsessionnelle d'images anodines et anonymes, grattant les photos et creusant des sculptures pour en faire ressortir le squelette. L'artiste se questionne sur la mort, lui fait un pied-de-nez à travers ses Vanités. Ses œuvres sont évidemment macabres, mais lorsque l'on va au delà de cette apparence, l'esprit est moqueur, grinçant, les corps inquiétants, la beauté mise à mal.
L'univers de Laure André est intime, féminin, d'une sensibilité effrayante. L'intuition artistique est morbide mais délicate, c'est un univers qui mêle mélancolie et gothique.
L'artiste confronte des objets aux connotations diverses, sexuelles, religieuses qu'elle tourne en dérision, créant ainsi ce qui pourrait être qualifié de reliques intimes et féminines. C'est un univers issu des contes dans leur coté délicatement terrifiant dans lequel elle se questionne sur la vie, la mort, l'amour. Elle travaille avec des objets féminins ou à connotation religieuse comme les osties, la dentelle, le squelette, le crucifix,...
Pour l'exposition PO!NT ils présentent un travail commun, réalisé à partir de napperons anciens...leur point de convergence ne serait il pas également un point de croix ?
Ils donnent à voir une autre image du corps, et interrogent le statut de l'objet. Celui ci est transformé, son essence même est détournée, renouvelée par le biais de l'imaginaire, de ces aventures étranges aux tonalités funèbres. Ce sont des œuvres dans lesquelles la vie flirte avec la mort et vis-versa.
Hervé Bohnert est un artiste glaneur, il se réapproprie des photos anciennes et des sculptures à forte connotation religieuse et les transforme en œuvres profanes et singulières dans lesquelles s'opère un dialogue angoissant entre la vie et la mort.
D'une main précise et chirurgicale il pratique une « squelettisation » obsessionnelle d'images anodines et anonymes, grattant les photos et creusant des sculptures pour en faire ressortir le squelette. L'artiste se questionne sur la mort, lui fait un pied-de-nez à travers ses Vanités. Ses œuvres sont évidemment macabres, mais lorsque l'on va au delà de cette apparence, l'esprit est moqueur, grinçant, les corps inquiétants, la beauté mise à mal.
L'univers de Laure André est intime, féminin, d'une sensibilité effrayante. L'intuition artistique est morbide mais délicate, c'est un univers qui mêle mélancolie et gothique.
L'artiste confronte des objets aux connotations diverses, sexuelles, religieuses qu'elle tourne en dérision, créant ainsi ce qui pourrait être qualifié de reliques intimes et féminines. C'est un univers issu des contes dans leur coté délicatement terrifiant dans lequel elle se questionne sur la vie, la mort, l'amour. Elle travaille avec des objets féminins ou à connotation religieuse comme les osties, la dentelle, le squelette, le crucifix,...
Pour l'exposition PO!NT ils présentent un travail commun, réalisé à partir de napperons anciens...leur point de convergence ne serait il pas également un point de croix ?
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