15 mai 2012

Les paysages de Jean-Pierre Bertozzi et de François Réau


Strasbourg A la galerie No Smoking - Strasbourg Les paysages de Jean-Pierre Bertozzi et de François Réau
François Réau et Jean-Pierre Bertozzi. Photo DNA — Milan SzypurA

François Réau et Jean-Pierre Bertozzi. Photo DNA — Milan SzypurA
Avec des vues de la nature diversifiée, ces deux peintres sont entrés dans une maturité séduisante : Jean-Pierre Bertozzi et François Réau sont chez No Smoking.


Ces deux Parisiens s’ignoraient et c’est au salon des Réalités Nouvelles qu’ils ont été découverts par le galeriste. Le premier a étudié deux ans aux ateliers des Beaux-arts de la ville de Paris, le second, après l’école des Arts appliqués, s’était orienté vers la publicité.

Leur carrière artistique ne fut donc pas précoce. J-P Bertozzi, membre du comité du salon des Réalités Nouvelles depuis dix ans, y rencontra en 2009 François Réau qui peignait depuis 2004.

Peinte à l’acrylique avec des jus, des reprises, des rajouts, des repentirs, l’abstraction géométrisée de Jean-Pierre Bertozzi, aux titres poétiques, joue parfois avec les mots tels « Un temps péri », use aussi d’une gamme impressionniste quand « Ce fut un après-midi de mai en février ». Un trait bleu structure les panneaux d’un triptyque où il est question « D’une graine, de l’arbre, la fleur et l’herbe tendre ». Attiré par le paysage, il s’est lancé dans treize « Interprétation » que chacun peut admettre dans la globalité ou considérer un à un. Du grand format (65 x 162 cm) au plus petit (19 x 24 cm), tous ces tableaux attirent le regard par la construction rigoureuse, l’harmonie des couleurs et la poésie suggérée : « Illusion/désillusion : le voyage insensé ».

François Réau a exposé à Paris, Poitiers, Bordeaux et fut en résidence à La Ferté-Bernard près du Mans. Entre abstraction et figuration, il titre les œuvres de façon pertinente. Sur papier, à la mine de plomb il a réalisé deux « Penumbra » qui, par des entrelacs, des graffitis, créent une atmosphère bien nommée. Sur papier marouflé sur bois, il crée des effets crépusculaires incisant parfois la matière. Puis, au crayon, au brou de noix, à l’encre de Chine, des paysages s’évanouissent délicatement, « Fading away ». « En conversation avec Dionysos », l’artiste engage sur toile à l’acrylique, des échanges entre rose, rouge et noir en coulures expressives.

Jusqu’au 26 mai à la Galerie No Smoking, 19 rue Thiergarten à Strasbourg ; du mercredi au samedi, de 14 h à

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